Bretagne, Corse, Alsace, Pays basque, Catalogne… : que voulons-nous pour nos langues ?
Langues de témoignage, langues d’une communauté à l’intérieur de la société ou langues officielles ?
Quels moyens en conséquence ?

 

Participants : Jean-Marie Arrighi (écrivain, Corse), Miquel Gros (avocat, Catalogne), Pierre Klein (essayiste, responsable du mouvement culturel et citoyen alsacien), Yannick Kerlogot (député, Bretagne), Marc Le Fur (député, Bretagne) & Paul Molac (député, Bretagne).

Animateur : Christian Guyonvarc’h (Fondateur de Biographies de Bretagne / Skridoù-Buhez Breizh).

 

Dimanche 29 octobre | 15h00 | Cinéma « Le Grand Bleu »

Séquence 1 :

Quel est l’état de la langue en 2017 ?

– nombre et pourcentage de locuteurs, évolution des chiffres dans le temps,
– nombre et pourcentage des élèves scolarisés (immersion, bilingue, initiation), évolution des chiffres dans le temps,
– autres outils de mesure: lecteurs, auditeurs des programmes de radio ou de télévision…

 

Séquence 2 :

Quels sont les outils et moyens actuellement disponibles pour transmettre, diffuser et promouvoir la langue ?

Outils et moyens juridiques, budgétaires, normatifs, éducatifs, médiatiques, dans la vie publique (collectivités, services de l’État), dans la vie économique et sociale.

 

Séquence 3 :

Quelle place et quel statut voulez-vous donner à votre langue spécifique ou aux langues dites régionales en général dans la ou les sociétés où elles sont historiquement utilisées ? Trois niveaux peuvent s’imaginer:
– la langue comme sujet d’études académiques et objet patrimonial,
– la langue d’une communauté de vie distincte à l’intérieur de la société,
– une langue officielle dans tous les domaines de la vie publique et sociale au même titre que le français.

Quels outils et moyens nouveaux (ou renforcés) vous apparaissent-ils nécessaires pour atteindre l’objectif que vous visez?

Quelle convergence d’action entre les territoires concernés (Alsace, Bretagne, Corse, Pays basque, Catalogne…) pour faire progresser le statut des langues?

 

Source illustration : www.eurominority.org (© Michel Bolloré-Pellé – 2004)